[Glitterbeat] 021.2 IFR
Ifriqiyya Electrique vient du désert du Jérid (Sahara, Tunisie). On le qualifie d'avant-word, néo-rock et road-movie, mais avant tout et à juste titre de transe saharienne adorciste et post-industrielle. Son inspiration provient des rituels adorcistes de la Banga des anciens esclaves haoussas d'Afrique noire. L'expérimentateur fou François R.Cambuzat prend part au projet, en fan d'extrême et d'avant-garde, et s'entoure ici de personnages atypiques, dont une activiste italienne et trois ressortissants possédés de la Banga.
Le résultat, sauvage, incantatoire, magique et splendidement hybride, tient en cet album, ''Rûwâhîne'', sans égal de par le monde. Surprenant de cohésion malgré la diversité de ses intervenants, nourri par des instruments inhabituels (tablas, tchektchekas notamment), Ifriqyya Electrique accouche d'un rendu magique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire