vendredi 19 juin 2020

TOUTE PREMIERE FOIS (T.P.F.) #102 - PIKKU

PIKKU- 5, 3, 2, 1 (2019)
[La Folie Records] 2 PIK


Si le premier album de cette Polonaise devenue Parisienne fait surgir d’emblée l’ombre de Björk, Pikku s’en détache avec beaucoup de liberté en chantant ses drôles de comptines hallucinogènes. Aussi perchée qu’intriguante, cette artiste polyglotte qui passe de l’anglais au polonais, voir au français et au japonais sur les textes, ne manque pourtant pas d’ampleur. Sa musique est faite de cordes, de rythmiques électroniques, de cuivres (et de synthés, de guitares) de façon relativement minimaliste.


L’ensemble des instruments s’entortille comme une liane autour d’un tronc commun formé par la voix de Magdalena Strój (le vrai patronyme de Pikku) et de ses lignes de chants. Si la voix de la jeune femme est assez déconcertante de prime abord car très aigüe, évoquant éventuellement celle de Kate Bush dans sa jeunesse, elle permet de créer un environnement onirique.


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