[Autoproduit]
Angèle
David-Guillou dit tout dans le titre de son nouvel EP, Sans Mouvement comme un
écho perturbé à son Mouvements Organiques de 2018 comme s’il fallait entendre
que le temps du confinement est celui d’un rapport à l’immobilité, d’une synchronisation
du corps à la pensée. Angèle David-Guillou continue de construire une œuvre qui
va chercher aussi bien dans les pièces pour orgue d’Arvo Pärt, dans les travaux
de Peteris Vasks, dans les climats glacés et répétitifs de l’école
estonienne.
Le premier mouvement de cet ep, une longue plage de 50
minutes s’installe dans cette dilatation du temps, à coup de minimalisme, de va
et viens permanents, comme la vague métronomique qui caresse le sable.
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