[Slowcraft Records]
Entre saturations et jeu cristallin d’une
guitare acoustique, le compositeur Federico Mosconi nous offre un disque à la
beauté pure. Se dégage de ces longues mélopées un souffle, une rumeur utérine,
une humeur amniotique perturbée çà et là par quelques voix lointaines (Celle de
Elisa
De Rossi). La dissonance est d’une rare poésie comme un
contraste et une mise en avant des arrières-plans, on y croise la noirceur
gris-clair du Tim Hecker d’''An Imaginary
Country'' (2009), cette intelligente mise à distance du bruit, ce
son apprivoisé et en même temps sauvage.
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