[Where It's At Is Where You Are Records / Tapete Records]
Comet Gain s'était en fait séparé en 1997 mais David Christian ne voulait pas laisser mourir le rêve et a continué. Ancien nom, nouveau groupe. Et un nouvel album « Tigertown Pictures » a été publié pour la première fois en 1999 et est maintenant réédité dans le monde entier par Tapete Records. "Tigertown Pictures'' est un voyage sauvage à travers tout ce qui touche au post-punk, au diy, à l'Indie POP, à la pop underground.
[Def Pressé]
La "Peace of Action" du titre, c’est à n’en pas douter la virtuosité tranquille avec laquelle Damu The Fudgemunk délivre les instrus aux discrètes velléités polyrythmiques (Isaac’s Divine Image of Joy) de ce nouvel opus dont le groove confondant de naturel, jusque dans ses moments les plus dynamiques (The Education), est décidément devenu une marque de fabrique pour cet adepte des sonorités organiques à l’ancienne.
[Laura Lies In]
Tara Clerkin, Sunny-Joe Paradisos et Patrick Benjamin jouent ensemble et séparément sous diverses formes à Bristol depuis une dizaine d’années. Après avoir solidifié les rouages du groupe au cours de l’année dernière, leur premier album éponyme a vu le jour, accompagné d’un solide set live. Passant du minimalisme dubby à l’acid jazz, la voix austère et mélodieuse de Tara sert de véhicule à son lyrisme poétique et concis. Le groupe fusionne des influences disparates en un son cohérent, reflétant une vision romantique d’un monde familier.
[Capitaine Records]
C'est son troisième album, intitulé "Vitalisme", celui-ci rassemble douze enregistrements réalisés au gré des voyages du chanteur entre l'île danoise de Samso et la Free House, le studio maison de Capitane Records à Bruxelles. Comme dans "Amour colère", son disque précédent, Michaux chemine ici entre les polarités ; l'aube et le crépuscule, la naissance et la destruction, l'espérance et la froide lucidité, le passé et l'avenir.... Mais cette fois, il s'agit moins d'explorer les différents pôles de l'expérience humaine que de les faire se rencontrer en un point précis, celui où la vie se déploie. Armé d'une écriture impeccable dans la langue de Molière comme dans celle de Shakespeare, Michaux sillonne les terres familières aux songwriters inspirés et aborde les grands thèmes de la poésie.
[Lisbon Lux Records]
L’autrice-compositrice-interprète fait partie du giron de la scène underground française mais possède un univers musical absolument magique qui est parfaitement retranscrit à travers son tout premier EP intitulé Créature Inhumaine. Il suffira de cinq titres pour se laisser transporter dans ce monde magique où Yasmine Baïou navigue entre influences dignes des années 70’s et sonorités cinématographiques. Les premières notes du morceau-titre introductif suffisent à plonger dans cet aspect poétique soutenu par la plume enchanteresse de la musicienne capturant avec brio ces états d’âme.
[Soul jazz Records]
Krautrock et autre kosmische music au programme du nouvel album de Trees Speak. Plus précisément le sixième pour ce duo (les frères Diaz) originaire de Tucson en Arizona. Fidèle au son des origines, Trees Speak nous propose un ensemble de 17 titres instrumentaux dans lesquels dominent les synthés des années 70, pour rappeler à notre mémoire une certaine idée de la library music ou de la musique expérimentale de l’époque. TimeFold peut aussi être vu comme la bande originale imaginaire d’un film de SF ou d’horreur des années 70.
[Public Confession Art House]
Avec son troisième album, le superbe Fools, l’américain John Roseboro continue d’explorer une matière Post-Bossa Nova suivant les pas d’un Luis Bonfá et s’inspirant peut-être des travaux les plus Pop de Jim O’Rourke. Ce que l’on entend surtout ici à l’œuvre, c’est un guitariste virtuose, un chanteur à la voix suave, à la recherche d’une particularité, fouillant encore et encore.
[Record Kicks]
Sur le volume 3, attendez-vous à 11 autres titres remplis de breaks mortels et de rythmes contagieux, proposés par les meilleurs de notre label, dont des versions instrumentales inédites de la légende de l'afrobeat Seun Kuti & Egypt 80, des vétérans de la deep soul Michelle David & The Tru-tones et The Grease Traps. Sur la liste des titres figurent également les champions du cinéma américain Whatitdo Archive Group, The Diasonics, Calibro 35, Third Coast Kings, Savana Funk, The Sextones et bien d'autres ! Encore 11 morceaux instrumentaux percutants à échantillonner.
[Strap Originals / Modulor]
C’est l’un des groupes britanniques les plus ébouriffants de ce dernières années. Avec leur dégaine incomparable, les cinq membres de Warmduscher sont de retour avec un album dans lequel leur son post-punk fait encore des merveilles, incluant, comme souvent, des influences venues du jazz, du hip-hop ou encore du funk. Un album bouillonnant et dansant, à ne pas manquer.
[Antimatiere // super structure]
Inutile de stopper l’ascension de Sinaïve désormais. Le groupe strasbourgeois en pleine forme avec un ''Répétition'' paru l’année dernière avait mis une sacrée claque dont on ne s’est toujours pas remis. Et bien, cette année ils remettent le couvert avec leur tout premier long-format sobrement intitulé ''Pop Moderne''. Le désormais trio strasbourgeois continue de nous fournir de nombreuses sensations à travers ces onze compositions pour les moins surprenantes. Moins sombre que Répétition mais toujours aussi intense, Sinaïve met les bouchées doubles dès le départ. Le trio français continue de brouiller les pistes entre passages noisy et compositions dreamy.
[ AtomTM_Audio_Archive]
Musicien excessivement prolifique (c’est un euphémisme), Uwe Schmidt est également parmi les plus grands inventeurs de pseudonymes de toute la scène électronique, et sa discographie pléthorique le voit utiliser plus d’une soixantaine de noms différents. Il fit ses premières armes sous deux noms de guerre principaux : Lassigue Bendthaus (ou LB) et Atom Heart (ou ses variations Atom tm, Atomizer, Atomu Shinzo et Cœur Atomique), le premier initié en 1988, et sous lequel il produisait des disques associant musique industrielle et électro, le second, encore en cours aujourd’hui, utilisé dès 1993 pour des projets plus ambient, plus soft.
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[Louisville Story / Light in the Attic Records]
Lancé en 2013, le Louisville Story Project a pour vocation de documenter la vie et l’histoire, à travers les récits des principaux intéressés, des habitants de la ville de Louisville dans le Kentucky et de ses différentes communautés. Après avoir publié plusieurs ouvrages, le projet propose aujourd’hui un riche coffret consacré à la scène gospel de la ville de la fin des années 1950 au début des années 1980, reprenant une sélection d’enregistrements publiés sur différents microlabels locaux.
[Light in the Attic Records]
Light in the Attic Records présente avec fierté Even the Forest Hums: Ukrainian Sonic Archives 1971-1996, la première collection complète de musique ukrainienne enregistrée avant et immédiatement après l'effondrement de l'URSS. Des singles subtilement dissidents de l'ère soviétique aux enregistrements DIY de la scène underground dynamique de Kiev, la compilation relate le développement du riche paysage musical ukrainien à travers des enregistrements rares de folk, de rock, de jazz et d'électronique.
[Microcultures]
Olivier Perez fait son Andy Shauf sur ce 3e opus de Garciaphone, sorti ces jours-ci chez Microcultures 7 ans après le précédent "Dreameater". Tout comme le Canadien, dont la voix a plus d’un atome crochu avec celle du Clermontois par ailleurs croisé dernièrement en batteur pour Elysian Fields, ce dernier mêle merveilleusement pop/folk bucolique aux mélodies désarmantes d’évidence, enluminures chamber pop des cordes frottées, piano intimiste et qualités oniriques jusque dans certaines petites affèteries de production jamais envahissantes.
[Common and Normal Records]
Croisé il y a quelques années aux beats du côté de l’un des labels, I Had An Accident Records, et habitué par ailleurs des excellentes écuries Icy Palms et Common and Normal, Chef Mike est l’incarnation hip-hop de Mike Hanlon, musicien de Detroit rompu à l’IDM 8bit avec ses alias chiptune Tangible et Mesu Kasumai, tous deux inactifs depuis quelques années, et cofondateur de la structure idoine qui hébergeait à l’époque ces deux entités et d’autres encore, 8bitpeoples. En tant que Chef Mike toutefois, l’Américain est plutôt aux antipodes de ce genre d’électro régressive aux rythmiques raides et aux sonorités très retrogaming : avec ''Happiness'', petit chef-d’oeuvre de hip-hop instru fantasmagorique et insidieux au sampling cinématographique.
[Full Time Hobby]
Le quintet de Melbourne Bananagun se demande quelle est la couleur du ciel ? A l’écoute de leur second album, on peut dire qu’elle est bleue, et même que la nature est belle et chatoyante… à l’image des 10 morceaux proposés ici. Les influences afrobeat et tropicales sont toujours là, pour agrémenter la pop psychédélique et légèrement jazzy tendance 60s/70s des Australiens.
[No Format !]
Pour son quatrième album, le pianiste japonais Koki Nakano transcende le conceptuel pour livrer une expression musicale intime et viscérale. Inspiré par un souvenir d'enfance et un célèbre haïku d'Issa Kobayashi, 'Ululo' (qui signifie « cri » en latin) explore le désir inassouvi et la prise de conscience des limites humaines. Koki fusionne piano et collaborations vocales modernes avec des artistes comme le rappeur UK Jordy, Wayne Snow et Yael Naim. Sa musique avant-gardiste, mêlant virtuosité, simplicité émotive et textures ambient, exprime une mélancolie romantique tout en étant imprégnée de beauté, d'humour et de lumière.
[Born Bad Records]
Parmi les héros de la disco hexagonale, Bernard Fèvre fut sous le nom de Black Devil le plus météorique et le plus singulier des auteurs compositeurs. Passé inaperçu à sa sortie en 1978, son premier album, ''Disco Club'', est depuis devenu un disque incontournable qui a ouvert une porte sur la fantasque carrière de son auteur. Du rock au music-hall, de l'illustration sonore à la disco, de la pop au reggae, de la musique de film à la publicité, Bernard Fèvre s'est engagé dans toutes les directions pour mieux nous perdre dans le dédale d'une oeuvre à nul autre pareil. L'un de ses meilleurs albums porte un titre programmatique : ''The Strange World Of Bernard Fèvre''. Bienvenu dans une dimension inconnue.
[Jazzaggression Records]
Nous sommes ravis d'annoncer la sortie de la première oeuvre de Jimi Ahlroos sur Jazzaggression, présentée dans le format jazz classique 10 pouces. Ce disque spécial comprend trois compositions originales de Jimi, interprétées par son trio dynamique, avec Mooses Kuloniemi à la batterie et Tuomo Purhonen à la contrebasse.
[Broc Recordz]
Theodor a créé une bande-son parfaite pour une journée d'été chaude et humide avec une touche magique. Des lignes de basse mélodiques ludiques et une batterie acoustique pleine d'âme constituent le terrain de jeu des touches chaleureuses et rêveuses telles que les orgues farfisa, les fender rhodes et les synthés des années 80. Les instrumentaux luxuriants sont pimentés par les voix très différentes mais complémentaires.
[Jazzheads Records]
Foley est un chanteur qui reprend quelques standards impérissables de crooners étoffés. Cela dit, son approche est extrêmement dépouillée, non seulement en termes d’accompagnement (une contrebasse et une batterie) mais surtout en termes de projection vocale. Celle-ci demeure économe, sans épanchement, presque technique. Si vous êtes à la recherche du nouveau Crosby, passez votre chemin. Cela dit, question technique, c’est impressionnant. Surtout dans les escapades de scat tonalement post bop. Foley explore, déborde, puis revient sur les rails avec aisance.
[Neuma Records]
L’énergie qui se dégage de la musique du Noonan Trio est comme une rencontre entre du delirium tremens psychologique, du bagout punk et de l’expérimentalisme atonal contemporain. L’entrée en matière donne le ton assez frontalement : une musique chahutante et ‘’rentre-dedans’’ accompagne une voix scabreuse. Cela dit, on est tout de suite frappé par cette dynamique étroite entre la voix et la musique, garrochée sans ménagement, entre punk et free jazz, mais avec une précision chirurgicale dans nos oreilles ébahies. Sean Noonan est le grand penseur, aussi le batteur ainsi que le vocaliste/narrateur, mais il est soutenu par Matthew Bourne au piano et Michael Bardon à la contrebasse.
[Time Capsule Records]
S'il existe une année zéro pour l'introduction de la musique reggae au Japon, on pourrait penser que c'était en 1979, lorsque Bob Marley and the Wailers ont fait une tournée dans le pays, suivis par un entourage de journalistes, de photographes et de fans prêts à diffuser le message de la musique dans tous les recoins de la société japonaise. Plutôt que de se tourner directement vers la Jamaïque, de nombreux producteurs et artistes japonais se sont inspirés des sons plus accessibles de The Police et UB40, leur dose de reggae arrivant pré-filtrée à travers le prisme de la pop new wave du Royaume-Uni. Ludiques et groovy, ces morceaux profonds de l'album ont été trop longtemps négligés.
[Bongo Joe Records]
Créé en 2006 par le contrebassiste Vincent Bertholet, basé à Genève, l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp qui revendique l'esprit dada de l'anarchiste Marcel Duchamp, phénomène de l’histoire de l’art du XXe siècle, s'inspire des grands groupes africains comme l'Orchestre Tout Puissant Likembé Konono n°1 ou l'Orchestre Tout Puissant Poly-rytmo. Faisant fi des conventions, l'OTPMD bouscule, hypnotise et bâti pour chaque projet, une toile hors de toute catégorisation. Bien que très structuré, son nouvel album Ventre Unique enregistré au Studio Midilive à Villetaneuse, est un voyage sonore revigorant qui laisse la place aux territoires inexplorés, à l'inspiration du moment et à la transe.
[Honest Jons]
Un ensemble étonnant de sons venus des confins de l'Équateur - une province où des éléments musicaux anciens se mêlent à des expressions plus localisées - le tout à un niveau qui fait de l'œuvre ici un véritable lien perdu dans les cultures afro-caribéennes ! De nombreux morceaux utilisent du marimba, mais d'une manière qui le ramène à ses racines dans le balafon d'Afrique de l'Ouest - et d'autres éléments de percussion sont mélangés à des instruments à cordes qui sont utilisés de manière différente de la musique andine plus familière - plus rythmique, moins mélodique et complètement captivante tout au long !
[Earth Libraries]
Arbes est un groupe de rock alternatif / dream pop qui comprend l'alchimie de la texture. Composé de la chanteuse et bassiste Jess Zanoni, de la batteuse Anita Agathangelou et des guitaristes Sam Pannifex et Ryan Basile. Le premier album tant attendu d'Arbes, ''Counterways'', se situe à la frontière entre l'éthéré et les préoccupations plus attirant l'attention de la pop. La dimension dream-pop de l'album rappelle Cocteau Twins, tandis que ses moments art-rock plus granuleux, teintés d'ambiance, ressemblent à Deerhunter.
[Flenser Records]
Le groupe Mamaleek a perdu un de ses membres (Eric Alan Livingston) en mars 2023 et depuis, le quintette qui s’était aggloméré autour de deux frères anonymes a continué à faire de la musique, à chercher, à inventer. Se produisant sur scène malgré l’absence, le quatuor involontaire engendre dans la douleur l’album de la résilience. Pensé comme la célébration de leur ami disparu, ''Vida Blue'' est morbide et grandiose. Toujours insaisissables, toujours aussi foutraques, les Californiens vous emportent dans leur cabaret black metal.
[Chrysalis Records / Partisan Records]
Quatre ans après son dernier disque écrit pour son enfant à naître, et après autant d'années de maternité, la compositrice Laura Marling sort son huitième album enregistré avec sa fille dans la chambre d'à côté. Laura est probablement la songwriter de la folk anglaise la plus acclamée de ces quinze dernières années. Elle nous revient avec des chansons tendres aux allures de berceuses et un disque débutant par le gémissement d'un nourrisson. Celle dont les chansons ne nous quittent pas depuis 2008 et le fabuleux Also I Cannot Swim livre l'un de ses disques les plus aboutis et les plus poignants.
[International Anthem]
Avec des invités tels que Jeff Parker de Tortoise, le deuxième album solo de la bassiste de Los Angeles est cérébral, groovy et inclassable. Mighty Vertebrate est un disque étincelant et changeant de forme, créé comme une série de défis compositionnels ludiques, qui défie toute catégorisation. Pas liée à la basse, elle joue également de la flûte, des synthés et une boîte à rythmes.
