[Airfono Records]
Avec Río Abajo, la chanteuse et percussionniste vénézuélienne Rebecca Roger Cruz se met à nu et dévoile un premier album solo au delta de tout ce qui la constitue. Chants d’oiseaux, incantations poétiques, orchestrations baroques, textures magnétiques, transe percussive…
[Easy Eye Sound Records]
A la composition, on retrouve un trio britannique composé de Little Barrie – soit Barrie Cadogan à la guitare et au chant, et Lewis Wharton à la basse), ainsi que du batteur producteur Malcolm Catto, membre des Heliocentrics. Cinq ans après le déjà très bon ''Quatermass Seven'', ce nouvel album s’avère tout aussi réjouissant, avec ce son et cette production analogique 70s parfaite.
[Winspear Records]
Sur "Like Cartoon Vampires", leur deuxième album sous le nom de The Convenience, les multi-instrumentistes de la Nouvelle-Orléans Nick Corson et Duncan Troast adoptent une physicalité hypnotique et une approche de la composition basée sur le collage et l'improvisation. Le résultat est un monde sonore avant-rock, parsemé de guitares atonales, de rythmes pointus et de larsens stridents, qui peut sembler une réinvention totale après la funk-pop sucrée de leur premier album "Accelerator", sorti en 2021.
"Lazarus", c'est le nom de la nouvelle série d'animation du réalisateur japonais Shinichirō Watanabe, à qui l'on doit notamment le classique neo-noir ''Cowboy Bebop''. Et pour assurer l'habillage musical de ce programme pour Adult Swim, on retrouve du fort beau monde, et des références dans leur domaine respectif : Kamasi Washington, Bonobo et Floating Points.
[Linear Labs Records]
Cet album très attendu est l'incarnation de la transcendance analogique, un monde sonore alimenté par un orchestre de 30 musiciens, des synthétiseurs analogiques, des breakbeats et des chanteurs brésiliens qui chantent des mélodies psychédéliques en portugais. Avec Something About April III (SAA III), Adrian Younge fait avancer la franchise musicale avec une conviction intrépide, surpassant ses prédécesseurs en tant que pièce essentielle de la culture vinyle d'aujourd'hui.
[Goodness Records]
Pour leur premier album, Goodness s’est tourné vers des amis, des membres de la famille et des collaborateurs qui ont contribué à définir la plate-forme en participant aux événements au fil des ans. L’idée derrière la compilation est de capturer l’essence d’une bonne nuit, en jetant un large filet sur une gamme de sons de musique de danse qui pourraient figurer lors des soirées, de l’ambient gestuel et textural, en passant par l’IDM figuratif et la techno drummy.
[Talitres Records]
Trois ans après ''Grand Rodéo'', Stranded Horse, l’homme à la kora, signe un cinquième album avec des compositions plus épurées que sur le précédent. Comme toujours, on retrouve ce mélange si harmonieux entre la guitare folk et la kora… tenue cette fois, non pas par Ballaké Sissoko, mais par son neveu, Boubacar Sissoko. Le résultat, c’est une rencontre entre le Cotentin et le Sénégal, à travers neuf chansons folk très belles, teintées de douce mélancolie, dans la lignée de ce qu’a pu nous proposer Yann Tambour par le passé.
[Epitaph Records]
Faisant suite à ''Pocket Fantasy'' paru il y a deux années et demi de cela, Mamalarky nous prépare à un périple musical pour le moins hors du commun. Démarrant en trombe avec ''Broken Bones'' ultra dynamique et heavy, le groupe californien dévoile sa large palette musicale, allant de la pop psychédélique à la dream-pop en passant par des incursions math. C’est d’autant plus notable avec les allures disco psychédéliques sur l’euphorique ''Won’t Give Up'' contrastant avec le plus ténébreux ''The Quiet'' convoquant les stylophones, les percussions improvisées et les chuchotements signées de Livvy Bennett (chant, guitare). Avec ''Hex Key'', vous serez servis à 100%.
[Funk Night Records]
Un disque époustouflant – un disque funky, mais aussi plein de surprises ! C'est un ensemble d’instrumentation live, et qui utilise tous les nombreux instruments de percussion illustrés sur la pochette ! L’ambiance est très différente de celle de la plupart des autres albums de Shawn – plus spontanée et terreuse, car Lee travaille avec quatre autres percussionnistes, et ajoute lui-même un peu de piano – tandis que le groupe évolue à travers ces motifs rythmiques en constante évolution.
[Psychic Hotline Records]
Daughter of Swords c’est Alex Sauser-Monnig, chanteuse et musicienne de Durham, Caroline du Nord. Après son premier album, ''Dawnbreaker'' (2019), elle signe un second album aux tonalités pop rock dans lequel on découvre des compositions très variées, tantôt très marquées indie-rock 90s, tantôt pop et d’autres encore, nettement plus feutrées, tirant un peu vers le jazz avec la présence du saxophone. Un album au charme évident, à découvrir sans tarder.
[Future Classic Records]
Lullahush confirme sa place parmi les artistes les plus novateurs d’Irlande, mélangeant une production électronique expérimentale avec une narration sincère qui interroge des thèmes tels que la fierté, la maison et le sentiment d’appartenance.
[Public Body Recordings]
Créant un art-rock nerveux et vif d’esprit dans la veine d’Uranium Club, Brainiac et des débuts de DEVO, Public Body s’est rapidement imposé comme une nouvelle perspective vitale et excitante dans la musique de guitare britannique. Formé à Brighton en 2018, le groupe de 5 musiciens se moque de la léthargie, du névrosisme et de l’ennui avec un post-punk acerbe.
[Sinnbus Records]
Collision imprévisible d’énergie punk, de rythmiques math-rock, de rythmes techno, de solos de saxophone free-jazz, de synthétiseurs tonitruants et de voix d’appel et de réponse, ''Snapshot Of Pure Attention'' est l’incroyable deuxième album du trio berlinois en plein essor Painting.
[Jagjaguwar Records]
L’artiste et musicien de renommée mondiale Lonnie Holley revient avec son sixième album studio, son deuxième produit par Jacknife Lee. Lonnie Holley est un conteur incroyablement talentueux, profondément attaché à la tradition orale. ''Tonky'' est un album aussi vaste dans ses sonorités que dans sa capacité à accueillir un large éventail d’artistes invités – Isaac Brock (Modest Mouse), Angel Bat Dawid, Jesca Hoop, Mary Lattimore, Alabaster de Plume, Saul Williams, Billy Woods – leur offrant un espace où ils peuvent se sentir chez eux.
[Howlin Banana Records]
Le nouvel album du girl group de rock psychédélique lyonnais Gloria. Leur univers sonore, entre garage brut, pop céleste et folk mystique, convoque les esprits du rock 60’s tout en laissant résonner la soul de la Motown et l’effronterie d’un rock indé 90’s désinvolte.
[Carton Records]
Pour son 4e album solo, Gilles Poizat poursuit ses aventures musicales toutes personnelles, trouvant dans l’électronique un partenaire hasardeux au bugle et à la voix. Rebonds, suspensions, torsions, rythmiquesprobabilistes, le synthétiseur modulaire créé des paysages mouvants à partir de ce qui est joué et chanté. Ses paroles en français sont de petites mécaniques sonores ouvrant vers l’intime. Une musique de l’instant, libre etsensible, à la fois composée, aléatoire et improvisée.
[Concord Records]
La pianiste japonaise de renommée internationale Hiromi revient avec un nouvel album ''Out there''. Ce disque explosif de jazz fusion met en avant son groupe Hiromi’s Sonicwonder, composé de Hadrien Feraud à la basse, Gene Coye à la batterie et Adam O’Farrill à la trompette, déjà présents sur ''Sonicwonderland'' (2023). Enregistré après une année de tournées et de concerts, ''Out there'' témoigne de l’alchimie croissante et de la cohésion musicale du groupe.
[Bonsound Records]
La formation de rock psychédélique montréalaise s’affirme de plus en plus sur la scène avec un style absolument original et fracassant qui continue de prendre de la hauteur avec un successeur bien enflammé du nom de ''Maintenant Jamais''. Une fois de plus, le rock psychédélique à la fois heavy et groovy de Population II mettra tout le monde d’accord et ce dès le départ. ''Maintenant Jamais'' est à coup sûr leur disque le plus ambitieux à ce jour. Entre interludes leur permettant de sortir des sentiers battus et brûlots garage psychédélique heavy en passant par des moments groovy absolument onctueux, Population II réussit à rendre sa musique à la fois complexe et souple pour en faire un périple musical.
[Heavenly Sweetness Records]
Chanteuse et compositrice suisse, Lea Maria Fries navigue avec élégance entre jazz, pop alternative et explorations sonores, affirmant une identité musicale à la fois singulière et moderne. Grâce à sa voix expressive et son approche audacieuse, elle s'est imposée sur la scène internationale, mêlant subtilement mélodies raffinées et rythmiques organiques.
[Transgressive Records]
Album orchestral à mi-chemin entre la musique classique (Stargaze) et la chamber pop (Longstreth et les siens), Songs of the earth est sans conteste l’un des disques les plus ambitieux et audacieux de ces derniers mois.
[La Familia Records / Bisonbison Records]
Et si, face au bruit du monde, on se réfugiait dans la musique ? Amour colosse, le nouvel album de Babx, a été pensé par l’artiste comme une cabane pour sa fille de six ans. Un disque enchanteur, extrêmement inventif, empreint de rêves et de douceur, mais non dénué d’inquiétudes…
[Ninja Tunes]
L’ex leader Isaac Wood parti, c’est un double défi qu’affrontent Black Country, New Road : donner une suite à la montagne de Ants From Up There, tout en opérant une restructuration. C’est le pari que relève la troupe britannique avec ce ''Forever Howlong''. Au lieu de baisser les bras, les six restants ont su se remobiliser pour repartir de l’avant en rebattant, forcément, les cartes. Trois ans plus tard, voici Forever Howlong. Le groupe se sent prêt à proposer son nouveau style, son nouveau format, où le chant est désormais partagé entre les trois membres féminines, Georgia Ellery, May Kershaw et Tyler Hyde. Et James Ford a été appelé en renfort pour apporter son expertise sur la production.
[Audiogram Records]
La formation montréalaise Choses Sauvages est revenue au printemps avec sa troisième offrande, toute aussi dansante et soigneusement construite que ses précédentes. Leur nouvel opus, Choses Sauvages III, ramasse neuf chansons à la fois denses, explosives et sophistiquées. S’avançant toujours un peu plus loin dans les expérimentations, cet album affiche davantage des couleurs post-punks, et ne laisse personne indifférent.. Le groupe brouille les pistes entre post-punk, krautrock et new wave de la plus belle des manières.
[Glitterbeat Records]
"Another Mississippi Sunday Morning" est la suite poignante de "Some Mississippi Sunday Morning" (2023), l’album de gospel enregistré en prison qui a reçu un accueil inattendu de la part de journaux tels que le New York Times, The Guardian, The New Yorker et la BBC (pour n’en citer que quelques-uns). Au début de l’année 2024, le producteur Ian Brennan (Tinariwen, Ustad Saami, Ramblin’ Jack Elliott, The Good Ones [Rwanda]), lauréat d’un Grammy Award, est retourné au centre de haute sécurité de Parchman Farm, dans le Mississippi, pour enregistrer une deuxième collection d’interprétations brutes et obsédantes du service de gospel de la prison.
[Légère Recordings/Mr. Mellow’s Music/Lounge Records]
Le voyageur mondial aux multiples talents Shawn Lee commence la nouvelle année 2025 avec « Lost », le premier album du GPS Band. L’histoire de l’album est racontée par l’artiste lui-même : "Alors que j’écoutais de la musique dans la voiture qui roulait à toute allure sur la route, les instructions vocales GPS n’arrêtaient pas d’aboyer des instructions par-dessus les morceaux. Soudain, le concept musical complet de l’album 'Lost' m’a frappé entre les oreilles. Des pistes instrumentales équipées de voix GPS sur le dessus me guidant robotiquement vers mes différentes destinations."
[Jagjaguwar Records]
Après Hanoï, Bogotà. Le groupe néo-zélandais délaisse ici ses habituelles (très bonnes) velléités indie-psyché pop pour un second volet de plages 100% instrumentales, bien plus expérimentales et alambiquées. On reconnaît quand même l’ADN propre à Nielson et on se laisse porter par les explorations musicales du band.
[Alcopop! Records]
Le punk-rock (étiquette fourre-tout désormais) britannique n’en finit plus de jouer avec les frontières musicales et KEG de s’inscrire dans cette tendance et cette recherche d’originalité. Pour ce premier album, le band londonien joue la carte du fun, où l’esprit électrique trouve dans les rondeurs de cuivres gonflés et d’ADN jazz, un terrain de jeu aussi vitaminé qu’inspiré.
[Frollen / Colemine Records]
Ce « best of » rétrospectif traverse un large éventail de styles et d’ambiances pour plaire à tous les passionnés de musique ainsi qu’aux producteurs et auteurs-compositeurs. Qu’il s’agisse de rythmes hip-hop rebondissants ou d’études cinématographiques évocatrices, le groupe maison de 3 membres de FML, composé de Henry Jenkins, Darvid Thor et Hudson Whitlock, a un amour et un respect profonds pour de nombreux styles musicaux. Le catalogue diversifié de FML s’inspire du compositeur de 'Third Stream' David Axelrod sur leur pack 'Sharpen Your Axe' (FML009), ainsi que des thèmes cinématographiques de compositeurs de musique de film italiens des années 60 et 70 à la Ennio Morricone et Riz Ortolani.
