[Wifiskeleton / Autoproduit]
Wifiskeleton est un artiste, producteur et guitariste américain qui parle de sujets tels que l'amour, le chagrin, la dépression, le suicide, le meurtre et d'autres sujets morbides aux côtés de son collectif, gothangelz . Il utilise des images de dessins animés des années 90 et du début des années 2010, des cliparts d'émojis et des pngs de squelettes en 3D dans ses créations.
[SusannaSonata]
Susanna dévoile son nouvel album, ''Meditations on Love'', qui sort sur son son label SusannaSonata. Après cinq ans d'écriture, cet album explore les complexités de l'amour, mettant en lumière non seulement la joie d'une nouvelle connexion ou les blessures d'une rupture, mais aussi le travail nécessaire pour maintenir une relation saine. Il aborde les conditions qui peuvent transformer l'amour en quelque chose de toxique. Bien que la maîtrise de la ballade par Susanna soit bien établie, ''Meditations on Love'' intègre une présence rythmique innovante, faisant de cet album l'un de ses enregistrements les plus forts et dynamiques de sa carrière.
[Objet Disque Records]
Midget! nous a donné cette mauvaise habitude de l’excellence dans ses productions. ''Qui Parle Ombre'', le quatrième album du duo constitué autour de Claire Vailler et Mocke, ne déroge pas à cette règle. Il prolonge les errances post-modernes et minimales de ''Ferme Tes Jolis Cieux'' pour encore en sublimer la profondeur.
[Fat Possum Records]
Célèbre pour sa maîtrise des chansons folk, le cinquième album de Jake Xerxes Fussell lui permet d’explorer de nouveaux domaines musicaux. ''When I’m Called” est son œuvre la plus richement conceptuelle et la plus finement élaborée à ce jour. Produit par James Elkington et comprenant des performances de Blake Mills, Joan Shelley, Robin Holcomb et d’autres.
[Altafonte Records / People's Champ Records]
Le chanteur et compositeur de São Paulo Chico Bernardes a rendu disponible sur les plateformes numériques l'album ''Outro Fios'' , qui aborde, à travers dix titres, le changement de perspective dû au passage du temps. Le projet, distribué à l'échelle nationale par Altafonte et le label canadien People's Champ à l'étranger, est défini par le musicien comme quelque chose de « personnel, ludique et expérimental » et par la maturité qui l'accompagne, explorant les mots et les textures pour parler du passé et des enjeux du le présent et l'avenir qui suscitent des inquiétudes.
[Astigmatic Records]
En revisitant un album rare du grand trompettiste Tomasz Stańko, les 5 musiciens polonais d'EABS continuent de rendre hommage à l'histoire du jazz de leur pays avec autant de déférence que de désinvolture. “Reflections of Purple Sun” paraît chez Astigmatic.
[Magriff Records]
Sylvain Rifflet aime explorer des territoires inouïs et emprunter des chemins de traverse. Pour ce nouveau trio sax-synthés-batterie, il s'associe à deux figures de la pop indé formées au jazz, Bettina Kee (Ornette) et Vincent Taeger (Tiger Tigre, Le Sacre du Tympan). Les paysages fantasmagoriques des synthés amplifient le jeu hypnotique et tourbillonnant du saxophoniste-clarinettiste, et le tout est porté par les incroyables grooves de Taeger. Du jazz à l'énergie pop pour le corps et l'esprit.
[Gondwana Records]
C'est le deuxième album de Paradise Cinema - le projet inspiré mené par le multi-instrumentiste Jack Wyllie (Portico Quartet/Szun Waves). Alors que les autres projets de Wyllie oscillent entre l'électronique, le minimalisme grand écran et les sons ambiants improvisés, 'Returning, dream' contient des clins d'oeil à Jon Hassell, Terry Riley, Don Cherry et Midori Takada ainsi qu'à la musique électronique, ambiante et non occidentale plus contemporaine et s'inspire même de la physique et de la science-fiction. Créé à Londres par Jack Wyllie avec des enregistrements supplémentaires de Dakar et de Sydney, c'est un mélange des sons et met en vedette Khadim Mbaye (tambours sabar) et Tons Sambe (tambours tama) qui fournissent les rythmes denses du Sénégal, ainsi que son collègue de Szun Waves, Laurence Pike (PVT), également à la batterie.
[Autoproduction]
Avec son accueillant projet solo Cabane, le Belge Thomas Jean Henri a déjà marqué les esprits par deux fois. Tout d’abord avec ''Grande Est La Maison' en 2020 puis avec ''Brûlée'' sorti en tout début d’année, présentés comme les deux premiers chapitres d’un triptyque dont le point final, très attendu, ne saurait tarder à être posé. Pour nous faire patienter le songwriter a sorti fin juin ''The Unreleased Series Pt 2'' (composé de titres écartés de Brûlée) puis récidive quelques semaines plus tard avec ce mini album, ''Comme On Murmure'', toujours en autoproduction. Un ‘disque de rangement’ dixit Thomas qui n’a rien du fond de tiroir mais qui sert surtout à mettre de l’ordre dans sa petite maison, comme on passerait le dernier coup de balai sur le palier avant de remettre le paillasson.
[The Influenyce Enterprise / Daringer Music]
Le producteur vedette de Buffalo, Daringer, et l'étoile montante de New York, Rome Streetz, unissent leurs forces pour proposer Hatton Garden Holdup , un album méticuleusement conçu, imprégné d'histoires de rue crues, d'une production percutante et d'un lyrisme acerbe. Cette collaboration très attendue réunit le meilleur du hip-hop underground avec les styles caractéristiques des deux artistes, et propose une programmation exceptionnelle d'invités.
[Fire Records]
Memorials est un heureux accident qui se devait d'arriver quand deux musiciens virtuoses et aux imaginations débordantes s'enferment dans un studio rempli jusqu'au plafond d'instruments et de machines diverses. Multi instrumentiste (saxophone, clarinette, guitare...), Verity Susman (ex-Electrelane) s'est associée à Matthew Simms, guitariste de Wire depuis 2010, pour composer des musiques de films. Depuis le duo a donné quelques concerts ayant permis de découvrir qu'au-delà des collages et des samples (dont beaucoup sur bandes), ces musiciens ultra créatifs ont une approche très organique et directe de sa musique.
[So Recordings]
On attendait avec impatience le premier album de la sensation scénique que sont Deadletter. Hysterical Strengh, loin de décevoir, est le disque d’une formation d’une formidable maturité, qui va chercher le futur du Rock dans des recoins pas forcément très explorés par les jeunes groupes actuels…
[Miraaž Records]
À travers ''Frutaria Electronica'', il tisse habilement ces magnifiques tapisseries mélodiques post-rock, à la fois lo-fi et pourtant subtilement complexes. Chaleureux, invitant, vivifiant et totalement absorbant. Un superbe album sorti sur le propre label de Misha, Miraaž Records. Il y a de fortes chances que vous n'entendiez pas grand-chose de ce genre pendant le reste de la semaine, du mois, de l'année. Toute la musique a été enregistrée dans divers endroits à Funchal, au Portugal, entre février et avril 2024, notamment dans un home-studio, Estúdio 21 et au Conservatoire de Madère. Dans cet album, Misha Panfilov nous emmène dans un voyage cosmique et décalé.
[Broc Recordz]
Comme pour ''L’Obsession'' son précédent album paru en 2022, le musicien Louis Fontaine continue de s’inspirer de la library music et des BO de films des années 60 et 70, celle des François de Roubaix, Ennio Morricone, Riz Ortolani Bruno Nicolai, Luis Bacalov et autre Piero Umiliani. Le résultat donne un disque de pop & jazz psychédélique, instrumental, so vintage, très agréable, précisons-le, joué et enregistré entièrement par Louis Fontaine. Chapeau !
[Blue Note]
L’autrice, compositrice, chanteuse et bassiste Meshell Ndegeocello a investi dix années de travail dans cet hommage à l’oeuvre de James Baldwin, écrivain, poète, penseur, militant (pour les droits civiques et queers). Cet album est à la croisée des genre, jazz progressif, funk, R&B et spoken word. À la fois pamphlet sur la lutte des classes, hommage touchant et appel à se rassembler, ce nouveau disque pertinent transcende les frontières et les genres avec brio.
[Bella Union Records]
Il est toujours aussi bien le rock rugueux mais joyeux de Pom Poko. Un groupe originaire de Norvège, qui nous régale depuis quelques années avec son style à la fois tonique et léger. Ce troisième album s’inscrit dans la continuité des deux précédents, tout en étant sensiblement différent. Porté par un sens du rythme et de la mélodie évident, le groupe envoie 11 titres pétillants pour 37 minutes sans le moindre temps mort. Une petite bombinette pop-punk délicieuse dont il ne faudra pas se priver.
[December Square]
Olivier Rocabois, orfèvre pop, facteur de chansons extraordinaire – la presse est unanime – s’est imposé à travers ses multiples projets et sorties comme une figure singulière de la pop française « in english », et ce bien au-delà des frontières de l’Hexagone. Avant de se lancer en solo, il était le membre principal du groupe All If, un collectif indie-rock qui a marqué la scène alternative (surtout parisienne) des années 2000. Cependant, c’est véritablement avec sa carrière solo qu’Olivier a trouvé une exposition plus large et des critiques élogieuses. ''The Afternoon of our Lives'' est son second album.
[Rough Trade]
Premier solo pour le leader de feu Black Midi qui reprend le jeu là où son groupe l’a arrêté: un bordel dingue, où l’esprit rock se confronte aux idées les plus folles de son auteur, aussi démesurée qu’ambitieuses. Du jazz à la bossa nova en passant par une multitude d’autres styles, sensations fortes assurées. Ainsi ce premier album d’être d’une audace folle et d’une richesse totale. Les idées foisonnent à la seconde, on entre par une porte, on ressort par une fenêtre, ça ne s’arrête jamais de la première à la dernière seconde. Des titres qui s’étendent dans leur grande majorité au-delà des cinq minutes pour permettre aux différentes structures d’exister et de s’entrechoquer.
[Thirty Tigers]
Né Wasalu Muhammad Jaco à Chicago, l’auteur-compositeur-producteur-interprète Lupe Fiasco reste toujours fidèle à son image depuis le début de sa carrière dans les années 2000 : un artiste talentueux et discret, une pointure du rap conscient au style unique. Après plusieurs sorties marquantes, Fiasco ne s’essouffle pas et revient nous prouver une nouvelle fois sa maîtrise artistique avec ''Samurai'', son neuvième album studio. Comme un samouraï, Lupe va droit au but et ne se perd pas dans des fioritures inutiles. Cette nouvelle livraison est peut-être courte (8 titres, 30 minutes) mais elle n’en est pas moins riche et complexe : le hip-hop de Fiasco reste imprégné de ses influences jazz et électroniques.
[City Slang]
Voici un chef-d'oeuvre de rock raffiné. Les légendaires et cultisssimes Tindersticks reviennent avec un merveilleux 14ème album "Soft Tissue". Le groupe mené par Stuart A. Staples continue de creuser leur sillon d'un rock raffiné aux arrangements divins. Ces 8 titres sonnent comme une nouvelle ère soul : cuivres chaleureux, cordes fascinantes, la voix de Staples en parfait crooner associée aux choeurs soul féminins de Gina Foster. ''Soft Tissue'' sonne comme la rencontre parfaite entre Lee Hazzlewood et Al Green. Un très grand cru Tindersticks qui aura une place à part dans la discographie déjà irréprochable du groupe.
[Secret City Records / Joyful Noise Recordings]
Depuis 2010 et leur explosion avec ''Zeroes QC'', SUUNS a connu une trajectoire atypique. Peut-être un peu las du modèle electro-rock qui trouvait son apogée dans ''Hold/Still'' en 2016, le groupe a lentement mais nettement transformé son horizon musical et sonore, mettant en place d’autres façons de faire, d’autres inspirations. Sur son septième album ''The Breaks'', le deuxième pour Joyful Noise Recordings, Suuns change encore de direction et s’aventure cette fois sur un versant pop plus affirmé (au sens très large du terme) et exploite une palette de sonorités encore inédite dans sa discographie : collages, boucles, synthés, samples et instruments MIDI s’entrechoquent en une palette sonore plus extrême.
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[Virgin]
Dernier album de Genesis avant le départ de Peter Gabriel, cet ambitieux double album articulé autour d'une histoire, est plus la préfiguration de ce que fera le chanteur en solo (à noter la présence de Brian Eno.) . C'est probablement pour cela qu'il s'agit d'un véritable chef d'oeuvre, alternant violence pure ("Back In N.Y.C.", quasi-punk) et douceur inquiétante ("Carpet Crawler", le sublime "The Chamber Of 32 Doors"), très loin des joliesses soi-disant 'progressives' généralement associées à ce groupe. Un disque d'une beauté à couper le souffle, peu évidente à la première écoute, qui plaira aussi à ceux qui n'aiment pas Genesis.
[Sub Pop Records]
Naima Bock sort son second album Below a Massive Dark Land. Ce nouveau disque de dix titres fait suite à Giant Palm, l’un des albums les plus acclamés par la critique en 2022. L’écriture du deuxième album de Naima Bock, s’est faite en grande partie en solitaire. Cela peut surprendre car l’album est composé d’arrangements solides avec un grand nombre de musiciens, il est rempli d’espace et de lumière chaleureuse. Il s’agit d’arrangements ambitieux et riches, qui accompagnent les paroles plus profondes et plus sombres que celles du précédent, en conservant la majesté qui a rendu Giant Palm si remarquable.
[Domino]
On connait depuis longtemps l'intérêt que porte Hayden Thorpe à la nature et à l'environnement. On n'est dès lors guère étonné qu'il se lance aujourd'hui dans une collaboration avec l'écrivain britannique Robert MacFarlane, auteur d'un ouvrage intitulé Ness en 2018. Inspiré par Orford Ness, un ancien site de développement d'armes dans le Suffolk appartenant au ministère de la Défense pendant les deux guerres mondiales et la guerre froide, Ness demeure aujourd'hui un lieu de mystères, de paradoxes et d'évolution perpétuelle. Les collaborations entre le monde de la musique et le monde littéraire n'ont pas toujours été de franches réussites. Ce Ness est incontestablement l'exception qui confirme la règle mais aussi l'immense talent de Hayden Thorpe, un musicien qui n'en finira pas de nous étonner album après album.
